Walter Scott est un écrivain écossait, et Le château dangereux a été publié en 1831, soit peu avant sa mort en 1832. L'histoire se déroule pendant la première guerre d'indépendance d’Écosse, soit dans les années 1300.
Le château en question, une position stratégique, est actuellement occupé par les anglais mais sous la permanente menace d'offensives des écossais à qui il appartient de droit. Dans ce contexte, un ménestrel arrive en compagnie d'une mystérieuse dame déguisée en homme. Si dans l'ensemble le roman me semble assez fidèle à la réalité historique, quelques touches fantastiques sont cependant présentes, on croise parfois des fantômes. Et dans l'ensemble c'est vraiment pas passionnant, voir tout simplement mauvais. L'écriture est lourde et datée, mais surtout, la trame est plus que convenue. Querelles de chevalier, belle dame en détresse, évasion d'un couvent, vieux grimoire, duels ... c'est le plus souvent parfaitement ennuyeux. Vraiment, ces histoires de chevaliers défendant leur honneur et combattant à mort pour des raisons plus qu'absurdes, le tout avec une princesse qui ne sert à rien d'autre qu'à créer des problèmes, ben je trouve ça très chiant. J'ai du me forcer pour dépasser la moitié du livre, et j'ai abandonné juste avant d'avoir à subir le dénouement final. Bref, à moins d'avoir un gout particulier le genre chevaleresque, il n'y a pas grand chose d’intéressant dans Le château dangereux.
219 pages, 1831, éditions des autres
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