3zekiel (2019) est le roman le plus acclamé de Peter Cawdron sur Goodreads. Wherever seeds may fall, Anomaly et Xenophobia n'étaient dans l'ensemble pas très brillants, mais je me suis entêté car le focus de l'auteur sur le thème du premier contact avait malgré tout réussi à m'accrocher. Mais là, ça devient pénible. Il y a sans doute un roman sympathique caché quelque part dans 3zekiel, un roman bien plus court, bien plus maitrisé.
En Afrique, des aliens silencieux s'apprêtent à descendre sur Terre via un ascenseur spatial. Bizarrement, ils ont choisi un coin paumé au milieu du Congo. Le narrateur est le fils d'un missionnaire et se retrouve embarqué dans l'aventure avec un scientifique et un Navy SEAL. Les aliens se révèlent être une mission automatisée, et les méchants russes veulent tout faire sauter. Bof. Le pire, c'est l'écriture : la trame étant assez maigre, l'auteur rempli avec du vide. Vraiment, je ne comprends pas comment qui a déjà lu quelques livre de SF peut ne pas avoir envie de sauter deux paragraphes sur trois tant c'est creux.
Exemple : nos héros échappent de justesse à une embuscade des russes d'une façon improbable. Ils s'enfuient et pansent leurs blessures. Peu après, ils échappent de nouveau à une embuscade des russes d'une façon encore plus improbable. Puis ils pansent leurs nouvelles blessures. Avec beaucoup de blabla en prime. Mais pourquoi ? C'est tellement foireux comme narration, et c'est tellement évident que c'est foireux. J'ai lu la majorité du roman en diagonale, porté simplement par une certaine curiosité envers la résolution. Dans tous les cas, peu importe la résolution : difficile de lui donner la moindre force avec une écriture pareille, une écriture qui rame péniblement 10 pages derrière mon attention impatiente.
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