Mélange de lettres et d'extraits de journal intime, La dame au linceul commence d'une façon très classique : suite à un héritage, Rupert, un jeune aventurier, hérite d'un château dans un coin paumé d’Europe de l'est et va s'y installer. Arrivent rapidement une intrigue principale et une intrigue secondaire. Une étrange dame ressemblant vaguement à un fantôme ou à un vampire vient frapper à la porte de notre héros pour passer (chastement) la nuit dans sa chambre, plusieurs fois de suite. On a l'impression qu'ils ne se parlent tout simplement pas mais Rupert tombe bien sur follement amoureux d'elle. Sachant qu'ils passent plusieurs nuits ensemble, voilà une sélection de questions qu'il aurait pu lui poser au coin du feu :
- Qui êtes vous ?
- Êtes vous un vampire ?
- Ou un fantôme, peut-être ?
- Que faites vous de nuit, vêtue seulement d'un linceul, dans mon château ?
- Quel est votre nom ?
La quatrième de couverture regrette que Dracula écrase par sa popularité tous les autres textes de Bram Stoker. Après lecture de La dame au linceul, j'ai envie de dire que là, pour le coup, c'est mérité.
193 pages, 1909, Babel
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