jeudi 1 juin 2017

Les meilleurs récits de Weird Tales - Tome 3

Les meilleurs récits de weird tales - Tome 3
 
 
  • L'ombre sur l'écran de Henry Kuttner. Une nouvelle fantastique dont la principale particularité est de se dérouler dans le monde du cinéma. Pour le reste, c'est assez convenu sans être pour autant mauvais : un couple de héros, un fou dangereux qu'on voit venir à trois kilomètres et une étrange créature pas très amicale.
  • Esclave des flammes de Robert Bloch. Une agréable bizarrerie. Un pyromane devient pote avec d'autres pyromanes... qui se révèlent être d'anciens romains survivant depuis des siècles grâce à un pacte avec une divinité amatrice d'incendies. L'un d'eux est Néron : il n'était pas fou, il avait juste un goût particulier pour la véritable beauté, la beauté des flammes ! C'est un artiste incompris. 
  • La maison de l'extase de Ralph Milne Farley. Jacques Sadoul a inclus cette nouvelle parce qu'elle était très populaire, mais il est d'accord avec moi : c'est mauvais. L'auteur tente de prendre le lecteur comme personnage en disant "vous", mais c'est plus lourd qu'autre chose. Un hypnotiseur manipule le personnage principal pour s'offrir une nuit de plaisir en le faisant interagir avec une jolie captive. Celle-ci a un comportement complètement erratique, les deux se font un bisou, et voilà. 
  • Tout au fond de Robert Barbour Johnson. C'est l’œuvre d'un disciple de Lovecraft, celui-ci étant même cité. Dans les tréfonds du métro new-yorkais, d'étranges créatures rodent, amatrices de chair humaine. Pour protéger les citoyens, une équipe passe ses nuits à monter la garde, au risque de fragiliser leur santé mentale. C'est vraiment bien foutu, et on se sent étonnamment proche de Metro 2033.
  • Le jardin d'Adompha de Clark Ashton Smith. De la fantasy morbide dans la veine des autres récits de Smith. Un roi et son magicien ont un jardin secret. Ils aiment prendre des membres de gens qui les ennuient pour les greffer aux plantes. Bien sur, ça va mal tourner.
  • La nymphe des ténèbres de Catherine L. Moore et Forest J. Ackerman. C'est plus ou moins de la SF, mais c'est surtout très nul. Un héros rencontre une femme en détresse, elle a des capacités uniques, des méchants veulent la capturer, alors ils combattent les méchants. Le seul texte du lot que je n'ai pas eu le courage de lire en entier.
  • La déesse de Zion par David H. Keller. Peut-être ma nouvelle préférée du recueil. Alors qu'il se ballade dans le parc national de Zion, le narrateur rencontre un type qui lui propose de faire le lendemain une randonnée jusqu'au sommet d'une montagne. Il accepte. Pendant leur marche, l'inconnu va lui raconter son histoire et celle de la montagne et de ses habitants. C'est calme et onirique, j'aime ce fantastique très ancré dans la nature.
  • Routes par Seabury Quinn. Étant donnée la qualité déplorable des nouvelles de cet auteur dans les recueils précédents, je m'attendais à sauter celle là. Mais, étonnamment, ce n'est pas si mal. On suit un barbare nordique égaré en Judée qui va croiser la route de Jésus juste après sa naissance et à l'occasion de sa crucifixion. Et ensuite, ce type, qui s'appelle Klaus, devient le père noël (Santa Klaus). J'aime bien la plongée dans le passé, et même si ça devient vraiment n'importe quoi à la fin, avec ces histoires de genèse du père noël, c'est marrant. Le coté propagande chrétienne est aussi plutôt distrayant.
  • L'Hydre de Henry Kuttner. Un récit fantastique lovecraftien tout ce qu'il y a de plus classique. Quelques potes font des expériences douteuses, ça foire, ils se rapprochent d'autres dimensions, deviennent fous et meurent dans des circonstances mystérieuses. Originalité zéro, mais ça fonctionne.
  • Le tueur fantôme de Fritz Leiber. Nouvelle qui se démarque par qualité de son écriture. J'ai l'impression de l'avoir déjà lue, mais toutes ces nouvelles fantastiques doivent finir par se confondre dans mon esprit. Un mec fauché emménage dans l'appartement de son oncle récemment décédé, oncle qui a potentiellement un petit secret. Pas mal du tout, mais l'auteur à un peu trop tendance à recourir à la facilité qu'est le rêve pour introduire le mystère. 

 219 pages, j'ai lu

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