jeudi 20 juillet 2017
Les visiteurs - Clifford D. Simak
Une variante sur le thème du premier contact. Dans une petite ville quelque part dans la campagne américaine, un gros machin ressemblant à une boite à chaussures géante se pose. La chose capture quelques créatures, dont un humain, pour les examiner, puis se met à dévorer les arbres en masse. Une multitude de personnages se retrouvent impliqués, notamment des journalistes et des conseillers du président.
Simak, voulant donner à ses œuvres un coté profondément humain, s'attache à développer ces personnages, et leur donne beaucoup de place. Mais ils sont souvent simplistes, voire superflus. On à presque l'impression de lire une nouvelle étirée en roman à coup de dialogues facultatifs et de scènes dont on aurait pu aisément se passer. Heureusement, le cœur du récit reste efficace : on se prend rapidement d'intérêt pour le mystère qui entoure le visiteur, et bientôt les milliers d'autres.
Ces entités ressemblent à des machines mais n'en sont pas : ce sont des créatures vivantes, douées d'intelligence. Elles semblent chercher un foyer et jettent leur dévolu sur la Terre car elle est riche en cellulose, nourriture de choix pour leurs petits. La communication entre eux et les humains est presque impossible. Pourtant ils ne semblent pas hostiles, ils observent l'humanité, et vont jusqu'à fabriquer des voitures futuristes en paiement pour les arbres dévorés. A moins que leurs intentions ne soient plus troubles ? Il y a quelques allusions, mais le roman se termine en queue de poisson juste quand ça devient intéressant. C'est plutôt raté, on a juste l’impression que l'auteur n'avait aucune idée de comment terminer son histoire. Dommage, car la potentialité esquissée d'une cohabitation pacifique entre humains et visiteurs suscite la curiosité, tout comme quelques détails presque horrifiques qui ne seront jamais développés.
286 pages, 1981, j'ai lu
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