jeudi 3 octobre 2024

Ouverture de la pépinière (année zéro)

Voici donc ce sur quoi je travaille depuis un moment déjà : une pépinière d'arbres fruitiers et utiles.

Le site est par ici.

Je l'ai bricolé moi-même en septembre ; j'ai beaucoup aimé ce processus de création.

Je ne vais pas donner trop de détails ici, je n'ai pas envie qu'une recherche google concernant la pépinière ramène sur ce petit blog.

Pour l'instant, c'est l'année zéro, c'est-à-dire que je n'ai que quelques centaines d'arbres en stock. A partir de maintenant, je passe à peu près à plein temps sur la pépinière pour avoir environ 1300 arbres en stock l'hiver prochain et les années suivantes tourner autour de 2000 au moins.

Les arbres sont vendus en racines nues, et donc seulement en hiver, quand ils sont en dormance. Ainsi, pas de pot, et des arbres qui poussent dans un véritable sol.

Me voilà entrepreneur ! Je suis en bonne partie submergé par le syndrome de l'imposteur. Rien d'anormal je suppose. Il me faut ignorer toutes les voix intérieures qui me disent que c'est ridicule, voué à l'échec, que je ne suis pas fait pour ça, que mes arbres ne sont pas assez bien, que ça se voit sur ma tête que je n'ai aucune idée de ce que je fais, etc. Parallèlement, il y a l'aspect stimulant : plein de choses à gérer, notamment la gestion d'un terrain, une nécessaire perspective à long terme, de l'apprentissage permanent, la dimension sociale... Ça me botte. Je m'amuse. Je fais ce que je veux. Ça ne ressemble pas à du travail, du moins pas encore. Et la dimension éthique : c'est une activité à peu près inattaquable éthiquement, d'autant plus avec les pratiques que je mets en place. C'est important pour moi : quelle que soit la façon dont je retourne la question, la réponse reste la même : si mon entreprise réussit, je produirai bien plus de positif que de négatif. Sans équivoque.

Je sais qu'il y a des chances pour que je me casse la gueule économiquement. Pour que, quelles que soient les raisons, ça ne fonctionne pas. Pour que personne ne veuille de mes arbres. On verra. Le chemin, la destination, etc.