mardi 24 mars 2020
The haunting of Hill House - Shirley Jackson
Je croyais que The haunting of Hill House (1959) de Shirley Jackson était censé être un classique de la littérature d'horreur, mais non : c'est en fait une mauvaise romance lesbienne.
Le docteur Montague, qui doit clairement son nom à Montague Rhodes James, organise un petit voyage d'étude à Hill House, qui a la réputation d'être hantée, avec quelques inconnus invités pour l'occasion. Eleanor, protagoniste principal, est parfaitement insupportable : elle est mal dans sa peau et passe son temps à s’apitoyer sur elle même. Ah, elle s'occupe aussi à flirter avec l'autre jeune femme qui est du voyage. Les invités tournent en rond dans la maison, ils papotent longuement, vainement, et de temps en temps un fantôme vient montrer le bout de son nez. Finalement, on ne saura absolument rien sur la "hantise", il n'y a pas la moindre conclusion satisfaisante, si ce n'est qu'Eleanor est mal dans sa peau et s'apitoie sur elle même, et elle est mal dans sa peau, et elle veut être aimée, et elle est chiante, etc.
J'ai dû me forcer pour terminer ce classique, qui n'est pourtant pas très long. Il est clair que M.R. James parvient à faire mieux en vingt fois plus court dans la plupart de ses nouvelles de fantômes. D'ailleurs, quelques années après The haunting of Hill House, Shirley Jackson explorera les mêmes thèmes, c'est-à-dire le mal-être social de jeunes femmes pas très sociables, avec bien plus de succès dans We have always lived in the castle.
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