De greffes en greffes, la forêt fruitière de Maurice Chaudière est un livre que, après quelques recherches, j'avais activement choisi d'éviter quand je cherchais à me procurer de la documentation à ce sujet. En plus, j'ai eu un très mauvais aperçu des éditions Terran avec L'urine, de l'or liquide au jardin, un livre tellement brouillon que je l'ai trouvé illisible. Bref, j'ai eu l'occasion de lire celui-là — ou plutôt de le survoler tant il y a peu à lire — chez quelqu'un d'autre, et en effet, c'est plus que dispensable.
C'est constitué de plusieurs textes différents qui répètent la même chose, avec quelques pauvres pages de pratique à la fin. On n'a l'impression qu'il n'y a aucun travail d'édition, comme si l'auteur — qui connait son sujet, je n'en doute pas — s'était juste mis à écrire quelques pages de temps en temps selon son inspiration du moment, sans éditeur pour le guider, lui dire quoi élaguer, quoi approfondir, etc. Tout est si vague, si répétitif, que le travail d'écriture aurait dû être repris de zéro. L'auteur va jusqu'à écrire que « le greffage de l'aubépine mériterait un chapitre entier ». Oui, je suis bien d'accord, alors pourquoi ne pas l'écrire, ce chapitre ? Pourquoi croit-il qu'on lit ce bouquin ? Tout le livre est comme ça, ce qui pourrait être intéressant n'est qu'à peine effleuré, faute de travail d'édition.
Je retiens l'idée de greffer les ronces, avec des tayberries par exemple, mais encore une fois, il n'y a absolument aucun détail, aucun approfondissent sur cette pratique. Même chose pour la greffe par l'approche de l'olivier, que je pourrais avoir envie de mettre en pratique sur quelques-uns de nos oliviers communs : juste quelques photos où on ne distingue rien, c'est tout.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire