mercredi 24 février 2016

2001 L’odyssée de l'espace - Arthur C. Clarke


2001 L'odysée de l'espace - Arthur C. Clarke

Un livre lu pour la première fois quand j'étais enfant, ou jeune ado, je ne me souviens plus exactement. Et un livre qui m'avait profondément marqué. Je ne lisais pas encore beaucoup de science-fiction à l'époque. Et paf, tout d'un coup, 2001. Un concept en particulier est resté ancré en moi pendant toutes ces années. L'évolution de la vie intelligente. Du corps nait l'esprit, puis le corps et l'esprit construisent ensemble la machine. La machine se révélant finalement supérieure au corps, l'esprit migre dans le métal et le plastique, avec peut-être un souvenir de son existence passée, un cerveau biologique par exemple. Puis, évoluant encore, l'esprit conquiert la matière, embrasse une vie de pure immatérialité et peut modeler les énergies qui l'entourent.

Et que pourraient faire de tels êtres pour s'occuper ? Outre plein de choses qui dépassent notre compréhension, cultiver la vie. Juste pour le plaisir de la vie, le sens de la vie étant la vie elle même. Même l'humanité balbutiante s'est vue capable de créer l'intelligence artificielle, intelligence qui comme celle de ses créateurs n'est pas immunisée contre les névroses...

L'écriture de Clarke n'a rien de spécial, mais tout le reste est fantastique. 2001, c'est un peu le récit de science-fiction idéal. Récit de l'intelligence et de l'évolution. L'humanité n'est rien d'autre qu'une expérience parmi d'autre, une petite planète arriérée dans un vaste univers débordant de mystères. Mais rien n'est perdu, l'intelligence n'est pas malveillante, au contraire, et comme un enfant timide rencontrant un vieux sage qui deviendra son maitre à penser, l'Homme peut apprendre. Jusqu'à ce que, peut-être, il réalise que celui qu'il prenait pour un vieux sage n'est qu'un enfant un peu plus mature et expérimenté. Un classique.

1968, 310 pages, j'ai lu

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