dimanche 13 janvier 2013

Les ailes de la nuit - Robert Silverberg

Les ailes de la nuit - Robert Silverberg

Avec le titre du roman et sa couverture, on pourrait penser qu'il va être questions de créatures plus ou moins humaines ayant des ailes à la place des bras. Cependant, la couverture est trompeuse : il y a bien dans Les ailes de la nuit des humains avec des ailes, mais cela ne les empêche pas d'avoir des bras et des proportions un peu plus classiques.

Le roman prend place sur Terre dans un futur très lointain, de nombreux millénaires après notre ère. Après avoir atteint son apogée, la civilisation humaine s'est effondrée. Ce qui a survécu de la société s'est organisé selon un système de castes, dont font partis les Volants illustrés en couverture. il y a les Dominateurs, les Marchants, les Pèlerins, les Souvenants, les Défenseurs, les Somnambules, et bien d'autres encore. Le narrateur est quand à lui un vieux Guetteur. Les membres de cette confrérie ont pour rôle de scruter les étoiles et de sonner l'alarme si jamais ils perçoivent des signes de l'invasion extraterrestre prédite des milliers d'années auparavant. Et cette invasion a lieu dès le premier tiers du roman, mais les envahisseurs ne sont pas très agressifs. Ils sont même presque gentils, et la vie ne change pas beaucoup sur la Terre. 

Suite à cette invasion, la confrérie des Guetteurs n'a plus raison d'exister, et le narrateur va devoir se trouver d'autres occupations. Et finalement, Les ailes de la nuit est presque un roman de voyage. Le narrateur change souvent de lieu, passe beaucoup de temps sur les routes, rencontre de nombreux personnages et en apprend plus sur l'univers dans lequel il vit. Le récit est découpé en trois parties assez distinctes, presque des nouvelles indépendantes. Ainsi, il n'y a pas réellement de trame claire, il s'agit plutôt de thématiques, du voyage d'un homme simple et sage à la volonté forte, et de l'exploration d'un univers. Particulièrement optimiste par rapport au reste de l’œuvre de Silverberg, Les ailes de la nuit n'en est pas moins excellent.

213 pages, 1968, J'ai lu

2 commentaires:

  1. Si tu aimes Silverberg, je te conseille, si tu ne les a pas déjà lu, la selection raisonnée des nouvelles de l'auteur, en 4 volumes, dispos en poche chez J'ai Lu. C'est exceptionnel ! Chaque nouvelle est précédée d'une courte intro de l'auteur, si bien qu'une autobiographie se dessine au travers de son oeuvre.

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  2. En effet j'aime beaucoup Silverberg, et je n'ai jamais lu ces recueils de nouvelles. Il me semble que ça fait une sacrée quantité en tout ! Un jour, peut être ... Merci pour le conseil.

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